La contention des bovins

Aujourd’hui, il devient de plus en plus difficile de maîtriser ses bovins au moment des soins, du parage ou de la tonte. En effet, du fait de l’augmentation croissante de la taille des exploitations, les troupeaux perdent l’habitude d’être manipulés. D’autre part, les éleveurs sont désormais amenés à travailler régulièrement voire quotidiennement seuls, ce qui complique la contention en elle-même mais également leur travail de manipulation : leurs besoins d’automatisation de certaines tâches sont de plus en plus pressants et nécessaires.

 Les jeunes bovins de moins d’un an sont particulièrement sensibles et stressés au moment de la contention, ces derniers n’ayant quasiment jamais été pris depuis leur naissance. On constate qu’il est plus facile de manipuler des vaches laitières, le secteur allaitant regroupant des animaux plus imposants et moins habitués à la manipulation (pas de salle de traite et moins de soins de parage). Néanmoins, personne n’est à l’abri de mouvement brusque d’un bovin, pour qui la manipulation n’est pas toujours une situation sereine.

En effet, de nombreux accidents sont malheureusement à déplorer chaque année, principalement liés à l’absence de contention au moment de la manipulation des bovins. Les situations de stress pour l’animal se révèlent d’autant plus dangereuses pour leurs éleveurs, qui comptaient pour 46% des accidents du travail agricoles en 2011[1].  L’ensemble des caisses d’aides agricoles recommandent d’ailleurs vivement de s’équiper en matériel de contention et proposent à ce jour des subventions à cet effet. Les subventions dépendent actuellement des régions ou des départements et peuvent couvrir  jusqu’à 40% des dépenses en matériel.

S’il permet inévitablement de travailler en sécurité, le matériel de contention (notamment celui proposé par Beiser Environnement) dispose d’un double avantage, puisqu’il permet également de peser les bovins de manière précise. Le système de pesée intégré aux couloirs et cages de contention Beiser est un gage de sécurité tarifaire lors de la vente du bovin, mais il permet également d’administrer les doses exactes de médicaments et de faire ainsi des économies considérables en évitant le gaspillage. Les couloirs et cages permettent ainsi une contention en toute sécurité ainsi qu’un travail rapide et efficace. Par exemple, il est tout à fait possible d’appliquer un traitement de déparasitage sur le dos du bovin tout en lui administrant des médicaments par voie orale et d’effectuer un parage de ses sabots.

Couloir ou cage de contention, comment choisir ?

Le choix du matériel dépend principalement de deux critères : l’équipement initial de l’éleveur en matériel de contention et la disposition de ses terres d’élevage.

LE COULOIR DE CONTENTION

Le couloir trouve son utilisé dans les exploitations qui n’ont pas encore d’éléments de contention mis en place. Il permet de « stocker » plusieurs bêtes, tout en effectuant des soins sur la première. Sa mise en place et son utilisation sont facilitées grâce au système hydraulique. Aussi, il est possible de déplacer le couloir de contention, ce qui s’avère particulièrement pratique lorsque ses troupeaux sont dispersés dans plusieurs champs. Le couloir de contention dispose de plusieurs sas qui permettent de retenir les bêtes en attente de soins, de les peser une par une et enfin de les soigner/manipuler. Ces différents espaces clos sont le gage d’un travail rapide et en sécurité.

LA CAGE DE CONTENTION

L’achat d’une cage de contention est à privilégier pour les éleveurs qui disposent déjà de couloirs de contention en bâtiment : elle sera alors mise en bout du système de contention. C’est une option moins coûteuse, à choisir si on effectue peu de déplacements. Son principe est similaire à celui du couloir, si ce n’est qu’elle n’intègre pas d’option de « stockage » des animaux en attente.

Dans un souci d’innovation, Beiser Environnement a mis en place un système pneumatique qui permet de faciliter le travail des éleveurs seuls. L’ensemble du processus de contention est alors géré via une télécommande, ce qui facilite le fonctionnement du matériel. 

[1] Source : Service des statistiques de la MSA / Etude consultable en ligne

 

LES SOLUTIONS BEISER ENVIRONNEMENT

 

Pédiluve: un bonus sanitaire pour les éleveurs bovins

 

 

TÉMOIGNAGE: LE PÉDILUVE À DÉCLENCHEMENT AUTOMATIQUE

 

Yves Mahé exploite un troupeau de 60 vaches laitières qui passent l’année en bâtiment, sur tapis de caoutchouc. Ses vaches sont en permanence dans l’humidité et la saleté, ce qui favorise le développement de dermatite et est assez handicapant : les bêtes sont très mal à l’aise pour marcher, pour aller manger et pour produire. Confronté depuis des années à de nombreux problèmes de dermatite, Yves Mahé a utilisé plusieurs méthodes qui se sont révélées insatisfaisantes. La première, mise en place en salle de traite, perturbait fortement la production des laitières. La deuxième méthode était, quant à elle, un passage dans des vasques, qu’il fallait nettoyer après la traite : ce système s’est révélé trop contraignant.

Puis, Yves a découvert le système de pédiluve à déclenchement automatique Beiser : « il fonctionne tout seul, sans avoir ni à le nettoyer, ni à s’en occuper ». Après trois ans d’utilisation, ce système apporte désormais entière satisfaction à Yves. Il explique :
« C’est un réservoir à jet d’eau pour nettoyer les pattes des vaches avec un produit incorporé à l’eau. Cet appareil il faut qu’il fasse un minimum de 3 mètres de long pour que les vaches puissent bien être imprégnées de ce produit. L’appareil se compose de plusieurs parties : d’un bac avec 2 jets qui partent du fond et qui sont projetés sur les pieds des vaches et l’eau qui a été souillée par le passage de la vache atteint alors un réservoir où un roto-brosse fonctionne en permanence pour évacuer tous les déchets. L’eau est renvoyée dans un récipient où il y a une pompe. Cette pompe renvoie l’eau au niveau des jets du pédiluve. Si bien que l’eau tourne en permanence à l’intérieur du bac. »

Yves Mahé a également mesuré la faible consommation en eau du pédiluve Beiser « il faut 1 demi litre à 1 litre d’eau par vache et par jour en consommation. »

Le pédiluve fait désormais partie du cœur du protocole de soin pour le troupeau d’Yves Mahé, en parallèle avec une alimentation adaptée et un parage des pieds adéquat.

Concernant l’aspect financier, « il est très facile de récupérer sa mise, si on considère l’achat de produits vétérinaires ou le manque à gagner que l’on peut avoir avec des problèmes de pattes au niveau de la production laitière. C’est un investissement qu’on récupère facilement en 2 ans. »

Yves affirme enfin « cet appareil a solutionné mon problème de dermatite » : mission pleinement réussie pour le pédiluve à déclenchement automatique Beiser Environnement !

LA SOLUTION BEISER ENVIRONNEMENT

Logement des veaux

La santé et le bien-être des veaux (laitiers ou non) est depuis quelques années au cœur des préoccupations des éleveurs. Fragiles dès les premiers instants de leur vie, les veaux sont encore aujourd'hui confrontés à un taux de mortalité important (13% en moyenne et jusqu'à 25% dans certains élevages, selon la Chambre d'Agriculture de Bretagne). Une telle mortalité dans un troupeau a un impact non négligeable. En effet, les naissances permettent de meilleurs choix génétiques et permettent un renouvellement certain du troupeau.   Si de nombreux facteurs participent à la variation du taux de mortalité des veaux, leur hébergement est, quant à lui, primordial.

LES PROBLÈMES DE L'ÉLEVAGE EN BÂTIMENT

Installer sa nursery dans un bâtiment pose de sérieux problèmes, notamment sanitaires: leur cause principale étant les défauts de ventilation. En effet, de nombreux veaux décèdent de complications pulmonaires ou gastriques causées par des bactéries, persistantes sans renouvellement de l'air. En bâtiment mal ventilé, il devient alors quasiment impossible d'endiguer la prolifération desdites bactéries, puisque celles-ci se retrouvent transmises d'un veau à un autre. Par ailleurs, le vide sanitaire intervient bien souvent trop tard pour préserver son troupeau de veaux entier.  L'élevage en plein air ou "semi plein air" en niche est ainsi la solution la plus adaptée pour élever des veaux en bonne santé.

LES NICHES À VEAUX

La solution des niches apparaît de nos jours comme la plus fiable, elle est d'ailleurs régulièrement saluée par le milieu de l'élevage pour ses bons résultats sur la santé des veaux. Et si les niches en polyuréthane (matière plastique) sont les plus présentes sur le marché, ce sont aux niches à veaux en polyester qu'on confère les meilleures qualités. En effet, proposées par Beiser Environnement, les niches à veaux en polyester  permettent une excellente régulation de la température. Vulnérables face aux écarts de températures, les veaux pâtissent particulièrement des fortes chaleurs et sont rapidement déshydratés. Les niches à veaux en polyester existent d'ailleurs en version isolée, réduisant encore les écarts de température jusqu'à 3°C. Pour Maël Rebelon, éleveur laitier en Loire Atlantique, l'isolation était d'ailleurs le critère primordial : "Nous voulions protéger nos animaux de la chaleur". Ces niches isolées ont d’ailleurs été saluées par un Trophée d'Or au Sommet de l'Élevage en 2015. Facilement déplaçables, les niches à veaux permettent également de créer un vide sanitaire lorsqu'un veau est touché par une maladie et évitent ainsi la propagation au reste du troupeau. Monsieur et Madame Vautrin, éleveurs laitiers dans les Vosges, soulignent d'ailleurs : "Des lourdes pertes d'avant, nous sommes passés à une seule perte en deux ans (NDLR: sur 140 veaux)". Enfin, Sandra Roupnel, éleveuse de futures laitières dans la Manche, conseille de loger ses veaux en niche individuelle dès leur naissance et jusqu'à 3 semaines puis de les installer en niche collective jusqu'à leur 5ème mois. L'investissement dans les niches à veaux permettra ainsi de réduire drastiquement les dépenses en soins vétérinaires divers: "On a chiffré pour se donner une idée... on économise environ 70€ par veau. [...] Après tout ça, on économise encore 1 mois d'allaitement." soit une baisse des coûts totale de 150€ par veau pour Bernard Mischler, en Moselle. Cet investissement, durable dans le temps, peut donc être rapidement rentabilisé, comparé à l'importante baisse des coûts d'élevage du veau.    

LES SOLUTIONS BEISER ENVIRONNEMENT